Nous avons tous traversé un été où nous avons été marqués par des incendies sans précédents, des records de température, trois canicules.

Ainsi prenant enfin conscience de l’urgence et poussés également par une part croissante de la population désormais préoccupée par les problématiques liées au réchauffement climatique, l’état et les collectivités territoriales agissent :
– pour que nos villes restent vivables, on lutte contre les îlots urbains de chaleurs notamment occasionnées par le béton, le bitume, la pierre. Tout ces matériaux qui stockent la chaleur et la restituent la nuit.
– la ressource en eau devient également critique. On lutte contre l imperméabilisation des sols qui empêche l’infiltration de l’eau, amplifie les phénomènes d’inondation et empêche le rechargement des nappes phréatiques.

C’est dans ce contexte que fleurissent dans nos villes des projets de renaturation des cours d’école et que l’état promulgue des lois ambitieuses telle celle de Zéro Artificialisation Nette.

Et nous, que faisons nous à la DGFiP ? A l’ESI de Clermont-Ferrand, nous rénovons l’enrobée de notre parking. Non, nous ne bouchons pas les trous, nous enlevons l’ancien et remettons des centaines de m2 de bitume.

On nous parle sans cesse de problème budgétaire. En quoi ces milliers d’euros dépensés vont-ils améliorer nos conditions de travail aujourd’hui et demain ? Cette rénovation était-elle prioritaire dans l’esprit des agents ?

A la CGT, nous connaissons les réponses à ces questions, mais nos décideurs les ignorent !