Cette CAPN s’est déroulée en audio conférence le 16 juin 2020.

Après lecture des déclarations Liminaires par les organisations Syndicales, cette CAPN a été l’occasion d’aborder différents sujets.

En introduction, concernant les scolarités en mode distanciel, le chef de bureau a rappelé qu’au moment de la prise de décision il n’y avait pas la visibilité actuelle. Si désormais la majorité des départements sont classés « vert », initialement il a fallu prendre des décisions dans l’urgence.

Il en a profité pour remercier l’engagement de l’ensemble des personnels de l’ENFiP sans lesquels cela n’aurait pas été possible.

Le directeur de l’ENFiP par intérim, Michel Ramir a précisé que le souci premier avait été de préserver les stagiaires et les chargés d’enseignement de toute contamination.

 La sélection des chargés d’enseignement

Pour rappel, à l’issue de la CAPN de pré-sélection des chargés d’enseignement en février dernier, les élus CGT avaient dénoncé cette frilosité de la part de l’ENFiP à ne sélectionner qu’un nombre restreint de candidats.

Force est de constater que les élus CGT ne s’étaient pas trompés. Le constat est amer puisque les recrutementsont ont été faits a minima, plusieurs établissements vont débuter une nouvelle rentrée sans vivier.
Le projet diffusé initialement, n’a pas évolué à la sortie de cette CAPN.

 Pour la CGT le recrutement des chargés d’enseignement doit passer par une présélection et une sélection.

Les critères de recrutement ne doivent pas uniquement se baser sur des capacités techniques abordées lors d’un entretien. Si chaque candidat doit être évalué sur ses capacités techniques, ses capacités pédagogiques ne doivent pas être mises de côté et doivent faire l’objet d’une évaluation au même titre que ses capacités techniques.

L’ENFiP reconnaît l’investissement massif des équipes pédagogiques pendant ces dernières semaines mais en parallèle, elle leur demande de mener à bien de multiples travaux( réforme de la scolarité des contrôleurs, mise à jours des différentes scolarités) sans prendre en compte la charge de travail liée à la gestion de cette pandémie.

Ainsi, s’il est toujours agréable de se voir remercier pour son investissement, le fait de ne pas recruter suffisamment montre bien que les actes ne reflètent pas ces belles paroles.

Les rentrées se profilent à l’horizon et à ce stade des travaux, aucune clé de répartition des stagiaires par école n’est connue, la volumétrie par groupe est, elle aussi une inconnue. C’est dans ces conditions, sans aucune visibilité, que l’ENFiP et la DG ont fait le choix d’un recrutement à minima, alors que les promotions à venir seront plus importantes que celles de cette année, pire la plupart des établissements ne disposeront plus de viviers.

L’ENFiP de Toulouse, travaille dès à présent à la rédaction d’une fiche de poste pour pourvoir deux postes d’enseignant informaticiens au 1er septembre.

Pour la CGT cette présélection suivi d’une sélection doit être la norme et ne doit pas être remplacée par la généralisation des fiches de poste.

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 Bilan

Un bilan sera tiré de cette expérience inédite.
Les stagiaires venant de terminer leur formation théorique doivent dès à présent évaluer leur formation, tant en présentiel qu’en distanciel (Inspecteurs et contrôleurs stagiaires), Il faut tirer un bilan tant sur les problématiques techniques que pédagogiques et sur l’autonomie des stagiaires (décrochage de certains) pour la rentrée à venir, au cas ou une nouvelle vague toucherait la France.

 La CGT a réitéré à plusieurs reprises dans les échanges sa demande que l’ENFiP anticipe la rentrée en prévoyant deux scenarii, à savoir une rentrée en présentiel avec le maintien des gestes barrières et envisage une rentrée en cas de seconde vague épidémique.
Le chef de bureau a rappelé son souhait d’organiser une rentrée en présentiel et indiqué qu’à ce stade, sans connaître les consignes sanitaires à venir, il ne pouvait répondre positivement à cette requête.
Pour lui communiquer des informations trop tôt serait problématique.