Compte rendu sur la CAP de titularisation des inspecteurs stagiaires des Finances Publiques Promotion 2016/2017

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La CAPN s’est terminée ce jeudi 6 juillet 2017 à midi.

Concernant l’appel de toutes les listes complémentaires A, B et C, la DG a indiqué que cela devait être traité lors du CT qui avait lieu le même jour que cette CAP.

Concernant la réforme de la formation initiale, le Président a tenu à préciser que ce n’est pas une réforme « ENFIP », mais une réforme « DGFIP », l’ENFIP n’en étant que l’opérateur.

Pour la CGT, vu le niveau du dialogue social instauré par le DG Bruno Parent à la DGFIP depuis la fin 2016, tout porte à croire que les OS ne seront ni écoutées, ni entendues. Les propositions de la DGFIP sont en fait des décisions déjà prises (CF DL).

  • Concernant la scolarité 2016-2017, le président de la CAP dit avoir entendu les représentants des stagiaires qui dénonçaient une formation trop théorique. Pour la DG, pour cette scolarité, plus de professionnalisme a été introduit avec plus de recherche documentaire.
  • Concernant la promotion 2017-2018, le stage de découverte, bien apprécié des inspecteurs-stagiaires de la promotion 2016-2017, a dû être décalé d’une semaine pour permettre un meilleur accueil dans les services.
  • Concernant le cadastre, le président de la CAP reconnaît qu’il y a un travail à faire au niveau juridique. Il n’est pas opposé à la création d’une option «cadastre » au concours d’inspecteur. La création d’un concours spécifique semble apparaître beaucoup plus compliquée pour la DG, notamment au niveau juridique.
  • Concernant le problème récurrent du tutorat, le président de la CAP précise que c’est un problème difficile à gérer, les directions étant directement responsables de leur désignation et du déroulement du stage. Cela nécessite cependant une vrai réflexion.

Pour la CGT, un véritable tutorat ne peut se faire qu’avec des collègues expérimentés, volontaires et bénéficiant d’une réelle décharge de service pour assumer pleinement leur rôle. Trop souvent les tuteurs ont peu de temps à consacrer à leurs stagiaires, quand celui-ci est parfois mis directement au travail pour suppléer les manques d’effectifs.

Vos élus ont souligné que le souci de trouver un tuteur avec une réelle qualité pédagogique et une expérience digne de ce nom comme le souhaiterait l’ENFIP n’est pas forcément à l’ordre du jour pour les directions locales en raison du manque chronique d’effectif. Il s’agit plutôt actuellement d’un affichage pour montrer qu’un tuteur était bien désigné.

Vos élus ont également insisté sur le fait que dans certaines directions à fort turn over et donc avec un nombre de stagiaires important chaque année, trouver un tuteur expérimenté relève de la gageure (et que dire s’il est fait attention au niveau de la pédagogie !...). Le choix clairement n’existe pas.

Colonne de droite publique: