Financer un régime solidaire de retraites par répartition à prestations définies, c’est possible !

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Un besoin de financement d’euros compris entre 100 et 120 milliards !

Le projet du du gouvernement prévoit de bloquer le taux de cotisation à son niveau actuel, soit 28 % du salaire. Il repose donc sur un principe de cotisations définies. En bloquant le taux de cotisation, il est impossible de financer de bonnes retraites alors que les besoins vont croître du fait de l’augmentation du nombre de retraités.

Pour garantir dans la durée le financement d’un régime solidaire de retraite par répartition, reposant sur la technique des annuités et par conséquent à prestations définies, nous estimons que des financements de l’ordre de 100 à 120 milliards d’euros (en euros 2019) seraient nécessaires entre aujourd’hui et 2050. Cela permettrait de garantir un taux de remplacement de 75 % de la rémunération des meilleures années, avec un droit au départ à 60 ans (plus tôt en cas de travaux pénibles), avec une indexation des pensions sur le salaire moyen.

 

Les propositions de la CGT pour garantir dans la durée le financement des retraites par répartition, dans le privé comme dans le public

1. Modifier la répartition des richesses

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2. Supprimer les exonérations et soumettre à cotisations sociales tous les éléments de rémunération

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3. Moderniser la fiscalité du capital

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Notre système actuel par répartition doit, certes, être amélioré pour prendre en compte la diversité et l’évolution du monde du travail actuel mais à qui fera-t-on croire que ce qui a été créé à la Libération dans un pays ravagé et ruiné par la guerre devrait se traduire, aujourd’hui, par une régression sociale dans une des plus grandes puissances économiques du monde ?
Ce qu’il faut, c’est un autre partage des richesses !

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