Ramatuelle : les résolutions de la CGT des finances publiques Article paru le 21 mai 2015 dans La Marseillaise

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Le 3e congrès national de la CGT des finances publiques s’achève à Ramatuelle. Un syndicat mobilisé pour porter une ambition revendicative. Le 3e congrès de la CGT des finances publiques se tient jusqu’à la fin de la semaine à Ramatuelle dans le Var. Quelque 300 congressistes venus de France métropolitaine et des départements d’outre mer participent aux travaux.

La CGT des finances publiques est née en 2010 de la volonté de doter les agents de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) d’un syndicat combatif et efficace suite à la création d’une nouvelle administration regroupant la Direction générale des impôts (DGI) et la Direction générale de la comptabilité publique (DGCP - ex Trésor public).

Secrétaire national sortant, Olivier Vadebout explique que le syndicat CGT des finances publiques rassemble aujourd’hui 25% des agents de la DGFiP. Aux dernières élections professionnelles de décembre 2014, la CGT des finances publiques était la deuxième force syndicale de la Direction générale des finances publiques.

Olivier Vadebout explique que l’enjeu du congrès est la construction collective d’une démarche de solidarité fondant un engagement de lutte. Il a pour objectif de renverser le rapport de force en faveur du salariat au moment où la crise attise les attentes en matière de pouvoir d’achat et souligne la nécessité de défendre le service public de proximité dans les territoires.

La défense du service public de proximité Les agents de la DFiP doivent en effet faire face à de nouvelles attaques contre le pouvoir d’achat qu’illustre la mise en place par le gouvernement du Rifseep (Régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel). Une refonte indemnitaire qui se déroule sur fond de réorganisation parfois synonyme de mobilité géographique pour les agents. En terme de service public, cela se traduit dans les territoires par la fermeture de nombreuses structures de proximité. Cette tendance se conjugue sur le temps long avec une réduction des effectifs qu’Olivier Vadebout estime à 30 000 agents en 10 ans sur le périmètre DGFiP.

Un paradoxe alors que la Direction générale des finances publiques doit assurer des missions comme le contrôle fiscal ou encore assister les collectivités territoriales et veiller à la gestion des comptes publics. Olivier Vadebout n’en déplore que plus les choix faits par le gouvernement.

«  Construire la lutte et imposer nos revendications  » Le panorama dressé à l’occasion du 3e congrès de la CGT des finances publiques paraît alors participer d’une situation générale taraudée par l’austérité. Dans ce contexte, la démarche syndicale doit mobiliser largement dans le but de construire l’alternative en agissant pour une autre répartition des richesses créées par le travail.

Pour le secrétaire national de la CGT des finances publiques (sortant et candidat à la réélection) Olivier Vadebout, le chemin est clair : « La CGT doit se rassembler pour construire la lutte et imposer nos revendications ».

Le 51e congrès de la CGT se tiendra au printemps 2016 à Marseille.

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