Réforme du congé bonifié : la CGT dénonce une véritable escroquerie !

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Avec une réunion interministérielle qui s’est tenue le 11 janvier le gouvernement a lancé une offensive qui, si nous ne la controns pas, aboutira à la fin des congés bonifiés.

Le compte-rendu de cette réunion nous renseigne clairement sur les objectifs et les axes de travail fixés aux différentes parties présentes. L’Etat est à la manette à travers le Ministère des Comptes Publics et la Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique(DGAFP).

Pour la CGT, cette réforme est une escroquerie et il est impensable d’accepter un tel recul du droit. Certes, nous n’en sommes qu’au début car les négociations n’ont pas commencé. Il n’en demeure pas moins que le gouvernement voulant aller vite, nous devons aussi réagir vite.

Analysons, débattons et décidons ensemble de l’avenir des Congés Bonifiés.

C’est par la lutte qu'a été obtenu la transformaon du congé cumulé tous les 5 ans en congé bonifié tous les 3 ans.

Le Président Macron a décidé, sans aucunes concertations, que les originaires de l’outre-mer qui bénéficient du droit à congés bonifiés : « partiront plus souvent mais moins longtemps », à partir de 2020. Supprimant de fait la partie bonification, remettant en cause le paiement de la sur-rémunération pendant le séjour et restant pour le moment flou sur la question de la prise en charge des frais de transport.

Cette réforme que le gouvernement est chargé de mettre en œuvre, ne correspond vraiment pas aux attentes des originaires de l’outre-mer. Pour la CGT, il est impensable d’accepter un tel recul de ce droit.

Le droit à congé bonifié n'est pas un privilège ! Mais un droit légitime attaché au statut des fonctionnaires. Permettant aux originaires de l'outre-mer de retourner aux pays pour se ressourcer et de garder le lien culturel et familial fondamental à la constructi on de chaque individu et à la richesse identitaire...

Oui, pour la CGT, cette réforme est injuste, inacceptable, basée sur des mensonges récurrents. Non, passer deux mois tous les trois ans dans son département d'origine auprès de sa famille, ce n'est pas trop long !!!!

Maintenir cet acquis en l'état passera par une ou des mobilisaons massives !