5 Octobre : Nous pouvons gagner sur nos revendications !

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Le président de la République et son gouvernement n’ont cure de la réalité sociale du pays, multiplient les discours contradictoires tout en poursuivant leur entreprise destructrice : Ils continuent une politique de casse de la sécurité sociale, notamment en fragilisant son financement, ils tentent d’imposer une réforme de l’assurance chômage régressive et un recul de l’âge de départ en retraite, ils continuent d’asphyxier les hôpitaux et l’ensemble des services publics en pleine crise sanitaire, etc.

Depuis le début du mois d’août avec la loi « relative à la gestion de la crise sanitaire », le passe sanitaire jalonne notre quotidien.

La CGT rappelle qu’elle s’oppose à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salarié.es et des jeunes.

Pour la CGT, la vaccination représente un progrès considérable en termes de santé publique, mais elle s’oppose à toute sanction ou exclusion de salarié.e au motif de la non présentation du passe sanitaire !

La loi dite de transformation de la fonction publique poursuit son oeuvre de destruction de notre statut, de nos droits et conquis, des instances représentatives, alors que dans ce contexte lourd de conséquence pour la santé et la sécurité des travailleuses et travailleurs, poursuivre la suppression des CHSCT est une aberration.

Les élections présidentielles approchent et les promesses fusent en tous sens. Des voix d’économistes commencent même à se lever estimant urgente l’augmentation générale des salaires.*

Des Ségur de la santé, Grenelle de l’enseignement ou encore Bauveau de la sécurité ont lieu alors qu’à la DGFiP à ce jour c’est plutôt « vatebrosserland ». Pourtant les agents de la DGFiP sont au coeur des missions de l’État, ont participé à sa continuité durant la crise et exercent des missions essentielles.

Pour la CGT Finances Publiques, il est urgent que les agents DGFIP portent haut et fort leurs revendications que se soit en matière de rémunération, d’emploi, d’implantations de sites, de pérennité de leurs services, de conditions de travail. Parce que nous sommes utiles à l’intérêt général !

La Fonction Publique a été exemplaire pendant cette crise, et cela doit se traduire concrètement. Le 5 octobre sera l’occasion d’aller porter haut et fort :

 Augmentez nos salaires, revalorisez notre indemnitaire et sans rémunération au mérite ! 11 ans de gel de la valeur du point d’indice, ça suffit !

 Recrutez massivement des fonctionnaires par concours à la DGFIP plutôt que des contractuels. Nos services sont exsangues et nos statuts ont du sens (droits et devoirs) !

 Arrêtez les restructurations incessantes et les délocalisations/suppressions de services (abandon du NRP). Nous ne sommes pas des variables d’ajustement et la population a besoin, sur l’ensemble du territoire, de nos services et compétences !

 Respectez nos conditions de travail, que ce soit dans les services (pas de précarisation de nos espaces de travail par exemple), comme en télétravail (volontariat effectif, véritable prise en charge administrative du matériel et des coûts...). Nous ne sommes pas corvéables à merci !

 Rétablissez les CAP, non à la mobilité forcée, notre mobilité doit pouvoir être choisie. Si nous avons des devoirs, nous avons aussi des droits, des vies personnelles et familiales !

 Aucune sanction, suspension ou licenciement à la DGFiP en lien avec l’obligation vaccinale.

À la DGFIP, engageons toutes et tous ensemble la mobilisation pour gagner des négociations sur la base de nos revendications !

En grève et en manifestations intersyndicales le 5 octobre avec l’ensemble du monde du travail, pour construire une dynamique gagnante, pour les agents et pour l’intérêt général !