Partout, dans le réseau de la DGFiP, les actions se multiplient en réponse aux attaques sans précédent que nous subissons.

Ce ne sont plus seulement notre pouvoir d’achat et nos carrières qui sont attaqués. Ce sont maintenant nos missions et notre statut qui sont menacés.

Ces menaces qui planent au-dessus de nos têtes depuis plusieurs années ne seront pas mises à exécution après-demain, ni même demain mais aujourd’hui.

Mobilisons-nous le 7 février pour une journée de grève nationale.

Depuis plus de dix ans la DGFIP et ses agents sont la cible des gouvernements, l’actuel accélérant l’entreprise de casse. La mise en place du prélèvement à la source, tout en continuant à supprimer des emplois (2130 en 2019), ne fait qu’empirer les choses tant pour les personnels que pour le public. Mais ce sont tous les services qui sont touchés par les manques d’effectifs et les restructurations permanentes, par les difficultés grandissantes pour effectuer toutes nos missions dans de bonnes conditions de travail.

Plus d'une cinquantaine d'agents du CFP de Saint-Malo, réunis en AG le 30 janvier 2019 à 12h00, ont décidé de se joindre à la mobilisation des Centres de Prélèvement Service, Centre Impôt Service et Centre de contact des Finances Publiques.

C'est dans ce sens que les agents du CFP de Saint-Malo ont majoritairement voté pour être en grève le lendemain, jeudi 31 janvier 2019, de mettre en place un blocage, à aller à la rencontre des contribuables et de la presse pour les informer du projet de destruction des Finances publiques.

Appel à la grève le jeudi 31 Janvier 2019 sur chaque différent CFP / Trésorerie / Paierie avec distribution de tract / pétition aux usagers pour expliquer notre démarche.
Les 3 principaux centres des Finances Publiques du 47 étaient fermés : Agen, Marmande et Villeneuve sur Lot.
 Entre 10 et 15 syndiqués en intersyndicale ont expliqué  le mouvement de grève au public.

Un CTL doit se tenir à la Direction le lundi 4 Février 2019 à 14h30 : Envahissement du CTl par les collègues et remise des cahiers de doléance et de revendications.

Plus de 600 agentes et agents de Paris sont venus interpeller la direction sur la géographie revisitée, les suppressions d'emplois, leur rémunération et leurs conditions de travail. Ils ont rappelé ainsi leur quotidien et leurs difficultés.

Aujourd'hui plus que jamais, que l'on soit en SIP, en SIE, en SPL, au SDE, au CDIF, au SPF ou en direction, nous n'y arrivons plus !

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