Ce groupe de travail intervient en pleine menace de reprise de crise sanitaire avec les annonces gouvernementales d’une 5ème vague liée au variant delta, et l’arrivée du variant Omicron.

Cela est confirmé par l’augmentation de cas COVID et du nombre d’agents en quatorzaine à la DGFIP ainsi que les mesures drastiques prisent dans de nombreux pays voisins confrontés à une reprise forte de la crise sanitaire.

Des messages ont rappelés à la vigilance et la nécessité du maintien des gestes barrières.

L’administration ambitionne d’accueillir 2500 stagiaires, 600 apprentis et 750 volontaires du service civique en 2021.

Dans la fiche de présentation générale du groupe de travail, nous apprenons que la DGFiP a pour objectif de renforcer son attractivité par le biais des dispositifs d’accueil des jeunes et de constituer les viviers de recrutements de demain. Pourquoi ?

Les documents présentés lors du GT GPEEC A,B et C de la semaine dernière font état d’un nombre de départs en retraites d’ici 2024 qui s’élève à plus de 11 000 agents, dont plus de 50% en catégorie B.

Propos de la direction générale :

 

La remontée du nombre de contaminations est impressionnante, en Europe, en France mais aussi à la DGFiP où le nombre de cas Covid a été multiplié par 2 en une semaine, passant de 55 cas à 113.

Tous les départements sont touchés. Même si l’incidence sur les hospitalisations n’est pas exponentielle, il faut rester extrêmement prudents sur l’évolution de la situation.

Avant de commencer, il faut préciser les conditions dans lesquelles ce GT a été mis en place. Initialement prévu le 9 novembre, les documents – 77 pages – devaient être prêts, du moins en grande partie. Dès lors, pourquoi nous ont ils été envoyés encore une fois en limite de date ?

De plus, il a fallu une demi-journée d’échanges avec les services des ressources humaines pour obtenir des convocations conformes aux règles légales. Ces services sont débordés et on le comprend, car le manque d’effectif est partout.

Le secteur hospitalier pas soigné par la DG !

Pendant la première crise Covid, les personnels de santé ont été applaudis. Ils ont eu le droit à un Ségur qui soit-disant devaient remettre à plat leur rémunération et leur statut.

On voit le résultat aujourd’hui : des rémunérations stagnantes et toujours moins de lits.

Ce jour, nous avons droit à un Bercy des trésoreries hospitalières.

A la lecture des fiches nous en sommes bien loin.

Avant de rénover, il faut d’abord faire un bilan de santé.

La note de service du bureau rh1a en date du 21 septembre 2021 évoque « la prise en charge des frais de voyage des congés bonifiés des agents de la DGFiP pour la campagne d’été 2022 » et le « recensement des bénéficiaires ».

Bonifié ? Mais que veut dire ce terme : «rendre meilleur quelque chose, en améliorer la qualité » selon le Larousse, « rendre meilleur, améliorer le rendement » selon Le Robert.

Avec ce diaporama, on pourrait facilement citer Audiard : " le langage des chiffres à ceci de commun avec le langage des fleurs, on leur fait dire ce que l’on veut. Les chiffres parlent, mais ne crient jamais...  ".

Au contraire des agents de la DGFIP , qui voient leur nombre diminuer et les missions réformées, les structures déplacées et quittent de plus en plus la DGFIP, las de tant de réformes et d’inconsidération.

La première partie des documents correspond à une litanie de chiffres sans réelle analyse.

Dans son article 5, la proposition de loi du député Lagleize d’octobre 2019 visant à réduire le coût du foncier et à augmenter l’offre de logement prévoyait la disparition pure et simple de la consultation domaniale pour les collectivités territoriales, et par la même, la disparition des PED.

Le gouvernement a introduit à l’époque un amendement qui, s’il tempérait l’objectif du député, restait dans la logique du projet de loi et n’en poursuivait pas moins l’affaiblissement du service domanial d’évaluation.

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