C’est donc une fois de plus en actionnant le 49.3 et au mépris de la démocratie parlementaire que le gouvernement a adopté la Loi de Programmation des Finances Publiques qui organisera l’austérité budgétaire jusqu’en 2027 !

Dans le même temps, le gouvernement a d’ores et déjà fixé les grandes lignes des budgets 2024, notamment via le Projet de Loi de Finances (PLF) et le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS).

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont marqués du sceau du libéralisme le plus exacerbé et de l’austérité la plus dévastatrice.

Toutes et tous en grève le 13 octobre !

Suppressions d’emplois, restructurations incessantes, missions malmenées, dégradations des conditions de travail, carrières bloquées, mutations empêchées, transferts ou créations de missions nouvelles, crise sanitaire… et pourtant le sens du service public et les compétences des agents de la DGFiP ne se démentent pas !

L’intersyndicale interprofessionnelle appelle l’ensemble des salarié.es et des fonctionnaires à se mobiliser, se mettre en grève, contre l’austérité et pour l’augmentation des salaires.

Solidaires Finances Publiques et la CGT Finances Publiques, s’inscrivent pleinement dans cette journée de grève et de mobilisation.

La CGT Finances Publiques a ouvert son intervention en rappelant la tenue d’une conférence de presse sur le PLF 2024 par la CGT confédérale et la Fédération CGT des Finances, le vendredi 29/09 à 11h.

L’intervention s’est structurée autour des questions posées en amont de la réunion.

1) Budget et Evolution schéma d’emploi prévu en 2024 / Recrutements / Départs en retraite

2) GPEC et Formation initiale/continue

3) Qualité du dialogue social au regard CSA

Cette première réunion de la Formation Spécialisée de Réseau de la DGFiP intervient après une année 2022 de course à l’échalote menée de main de maître par la DGAFP.

Cela fait plus de 3 ans que la Loi de Transformation de la Fonction Publique a imposé une profonde réforme de fusion/disparition du dialogue social dans la fonction publique.

Mépris ou volonté de casse du dialogue social ? Les 2 à notre sens.

Pages