Partout à la DGFiP des actions se développent sous forme de blocages, grèves, distributions de tract, interpellation des directions. Depuis le mois de mars, la DGFiP est en ébullition.. Partout, nous sommes dans l’action, la lutte pour rappeler à la DG, au gouvernement que NON leur politique ne passe pas à la DGFiP.

Dans beaucoup de secteurs les luttes s’amplifient : dans les facs, à la SNCF, à la poste, dans les hôpitaux… Malgré ce contexte, le gouvernement affiche officiellement sa fermeté :

Comme vous le savez, notre direction générale connaît déjà et va connaître de grandes restructurations. Dans le cadre du projet de réorganisation des services de l'État, CAP 2002, le gouvernement a annoncé son intention de réduire le nombre de fonctionnaires de 120000, dont 50000 pour la fonction publique d'état. Nous savons que la DGFIP est particulièrement concernée avec sans doute 18000 suppressions d'emplois dans les 4 ans.

Après l’assemblée générale des agents sur le site de Sadi Carnot et le vote du principe des actions à mettre en oeuvre pour nos revendications, plus de la moitié des agents inscrits sur les listes se sont déclarés grévistes ce jour, mercredi 25/04/2018.

Malgré la période de vacances scolaires, la mobilisation est là !
C’est le principe du processus d’action qui est validé.

Comme lundi à Prado Borde, hier à Aix, les agents du site sont motivés !

Une dizaine de collègues avec les sections syndicales CGT-Solidaires-FO ont diffusé le tract aux usagers sur Bourges Condé. Nous n'avons pas à cette heure les informations sur les autres sites.

L'accueil des usagers étaient très positifs, saluant notre combat pour la défense des services publics et beaucoup se déclarant excédés du tout internet.

La reconstitution d’un front unitaire complet dans l’ensemble de la Fonction publique souligne combien le gouvernement est en difficulté quant à sa volonté d’imposer des réformes régressives : avec toutes leurs organisations syndicales, les agents de la Fonction publique font massivement entendre leur refus de la mise à mal des missions publiques, de la dégradation des conditions de travail, du gel des salaires. 

Les conditions de travail des agents de la DGFiP  sont en constante dégradation depuis  trop longtemps. La démarche stratégique, suivie des lignes directrices, et du plan d’adaptation des structures du réseau, ont participé activement à la remise en cause des missions et des métiers de notre administration.  Les réflexions en cours dans le cadre de CAP 22  s'inscrivent dans cette tendance lourde. Si elles débouchent sur des décisions, elles aggraveront inévitablement  les atteintes à la santé physique et psychique des agents des finances publiques.

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