Alors que partout en France la question du pouvoir d’achat et des salaires se pose aves une acuité accrue, le Président de la République et le gouvernement montrent le peu de cas qu’ils se font en réalité de cet enjeu essentiel.

En effet, ce matin, la ministre en charge de la Fonction publique avait convoqué une réunion dont l’objet était prétendument de répondre aux questions urgentes posées par les rémunérations insuffisantes et profondément dégradées des personnels des trois versants de la Fonction publique.

L’objet de ce GT portant sur l’agenda social du premier semestre 2022 est de permettre aux différents partenaires du dialogue social de s’organiser et de programmer leurs agendas.

Mais comment pouvons-nous organiser des discussions en interne si aucun calendrier fiable n’est proposé et tenu en correlation à minima avec le calendrier du dialogue social Ministériel et ceux internes aux organisations représentatives
du personnel ?

(Pour exemple la discipline du 2 juin pendant laquelle nous avons organisé des rencontres nationales la semaine 22 du 1 au 3 juin).

Initialement prévu le 3 décembre, ce GT a été repoussé. L’administration n’avait pas fourni les documents pendant la période impartie. Elle a décalé le GT au 8 décembre sans en référer aux organisations syndicales qui avaient par ailleurs pris des dispositions.

Cela montre l’état du dialogue syndical pour des sujets pourtant sensibles.

De l’avis général les amendes constituent une matière où la Direction Générale n’a pas la volonté d’améliorer le sort des agents.

Le 24 novembre nous avons été conviés au 3e GT en 7 ans sur la gestion comptable hospitalière. Quand on voit l’ordre du jour, cela peut paraître ironique.

En effet, le groupe de travail s’est articulé autour de 3 fiches :

- L’animation du réseau des comptables hospitaliers

- le rôle nouveau rôle de contrôle du comptable public par la mise en œuvre de l’article 33 de la loi du 26 avril 2021

- Le déploiement du dispositif ROC

Propos de la direction générale :

Le nombre de cas COVID à la DGFiP est de 300 par semaine et les agents en quatorzaine sont plus de 320 au 2 décembre.

Un message aux agents sera envoyé demain : rappel des gestes barrière, aération des salles et nettoyage des locaux doivent être au niveau des pics des crises.

Les mesures d’ASA restent inchangées, toutes les facilités sont remises en avant, de même que les capacités d’horaires décalés.

L’administration avait convoqué à un GT sur l’action pénale à la DGFIP afin de dresser de bilan de la loi de la lutte contre de la fraude du 23/10/2018 dont les mesures principales sont :

 L’instauration de dénonciations obligatoires aux procureurs de la République pour les affaires ayant donné lieu aux pénalités administratives les plus importantes,

 La suppression de l’avis de la Commission des infractions fiscales (CIF) pour les affaires de présomption caractérisée de fraude fiscale,

Depuis de très nombreuses années les CTR Budget emplois à la DGFiP se suivent et se ressemblent, mais ce CTR du 7 décembre 2021 laisse un goût encore plus amer…

La crise sanitaire qui n’en finit pas, a remis en avant, si besoin en était, toute l’importance des services publics. En cette période de crise, la DGFIP a tenu un rôle majeur dans la continuité du service public. Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, a salué cette implication, qualifiant la DGFiP d’administration d’élite.

Le Télétravail (TT) est un sujet impactant et c’est le début d’une transformation plutôt que la fin. Tel qu’il est mis en œuvre c’est un franc succès, face à l’énorme demande des agents : cela devient quasiment la norme et le taux de refus est très faible.

Autocensure des agents : les refus des chefs de services portent plus sur les modalités d’exercice du TT que sur l’acceptation du travail en lui-même.

En remarque introductive, nous regrettons l’absence de comparatifs dans le temps pour certaines données du rapport social unique afin de pour pouvoir dégager de grandes tendances.

De plus, l’absence de données sur le sujet des suicides et des situations de burn-out est totalement anormale. La souffrance au travail est une réalité de plus en plus prégnante dans nos services, notamment en période de restructurations permanentes.

 

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