Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.

Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.

Nous sommes des agents de l’Insee, l’Institut national de la statistique et des études économiques, mobilisés contre la réforme des retraites du gouvernement.

Sans prétendre être les « gardiens de la vérité » [1] - rôle auquel voulait nous assigner, de façon grandiloquente, Bruno Le Maire lors de l'inauguration du nouveau site de l'Insee à Montrouge - nous considérons que le rôle de la statistique publique est d’éclairer le débat public et d’apporter aux citoyens des éléments de compréhension des enjeux sociaux et économiques.

Notre système de santé est en souffrance.

L’hôpital craque ! Alors même que dans bien des cas il est le seul recours, pour la population par manque de médecins généralistes et/ou spécialistes en ville.

En réalité, ce sont les professionnels hospitaliers qui craquent, victimes de la baisse organisée des dépenses de santé, depuis plus de 30 ans.

La santé de la population de notre pays est mauvaise, comme en témoignent différentes études récentes.

Avec près de 2 millions de manifestantes et manifestants sur l’ensemble du territoire, et ce malgré les vacances scolaires dans plusieurs départements, la journée du 7 février a confirmé la très forte détermination à refuser ce projet injuste et brutal.

Les personnels des Finances publiques restent comme tous les salariés fortement opposés à cette réforme. Leur présence dans les cortèges en est une démonstration.

Quel que soit son statut, son âge ou son expérience professionnelle, ce projet de réforme, s’il est adopté, sera une régression pour chaque travailleur.

MARDI 7 FÉVRIER, POUR LA TROISIÈME FOIS en moins d’un mois, une nouvelle et puissante journée de grèves et de manifestations – réunissant près de 2 millions de manifestant·es - a confirmé la combativité et la détermination du monde du travail à gagner le retrait du projet Macron.

Dans la Fonction publique, des centaines de milliers de personnels étaient à nouveau en grève.

Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, de plus en plus exaspérés de ne pas être entendus par le Gouvernement, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.

Avec près de 250 manifestations organisées aujourd’hui dans tout le pays, à l’appel de l’intersyndicale nationale et des organisations de jeunesse, le rejet du projet de réforme des retraites du gouvernement s’est, à nouveau,
massivement exprimé dans la rue, en attendant la 2ème mobilisation de la semaine samedi prochain.

Les mutations du système productif ces 50 dernières années ont eu des effets très diversifiés. En ce qui concerne le travail, ces transformations ont notamment marié l’exigence d’une qualification toujours plus importante pour exercer un emploi et les modifications du partage de la valeur produite.

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